THÉÂTRE / HUMOUR Simon a grandi dans une famille catholique pratiquante, au sein de laquelle, il s’est affirmé tant bien que mal comme “non-croyant”.
Cet athéisme revendiqué est brutalement remis en question quand il traverse une crise existentielle, au milieu de laquelle il rencontre Stella. Cette jeune femme fascinante rassemble autour d’elle toutes formes de mysticismes et tous types de mystiques. Simon intègre ce cercle d’amis insolites et s’accroche – un peu trop – à cette relation salvatrice.
Toujours habité par une impressionnante foule de personnages, François de Brauer épate par son habileté à les incarner et à dresser leurs portraits avec une ironie piquante, mais aussi avec une immense tendresse.
Collaboration à l’écriture : Jean-Luc Gaget
Lumière : François Menou
Collaboration artistique : Louis Arene
Régie générale : Olivier Mandrin
Avec la voix d’Estelle Meyer
CHANSON Alexis HK fait partie de ces chanteurs dont la présence sur scène envoûte, par ses échanges chaleureux avec le public, la qualité d’écriture de ses textes parfaitement affûtés, et un accompagnement musical aux sonorités variées.
Avec Bobo Playground, son dernier album paru en fin d’année 2022, l’auteur à la plume joueuse et toujours aiguisée esquisse un portrait touchant et saisissant des figures et représentations de notre société actuelle. Il raille gentiment les bobos et leur quête de bien-être, démêle nos idées reçues, avec pour seules armes une bonne dose d’autodérision, et une écriture précise et inspirée.
Accompagné par Nicolas Bonneau à la mise en scène et trois excellents musiciens complices à ses côtés, Alexis HK nous revient avec un style unique à la croisée du conte, du one-man-show et du concert.
Guitare, claviers : Sébastien Collinet
Basse, violoncelle : Julien Lefèvre
Batterie, programmations : Hibu Corbel
Mise en scène : Nicolas Bonneau
Direction musicale : Sébastien Collinet
Scénographie : François-Xavier Guinnepain
Création lumière : Anne Muller
Régie son : Florian Chauvet ou Patrice Tendron
Régie lumière : Jérémie Guilmineau
Régie générale : Jérôme Guinel
CIRQUE A l’intérieur d’une petite arène, deux hommes, deux électrons libres, deux solitudes. Deux êtres instables, confrontés à leurs peurs que seule la présence de l’autre permet d’apaiser.
Ils s’apprivoisent, se toisent, s’apprennent et élaborent leur propre langage de corps. Les jeux simples et naïfs se transforment en jeux de domination, oscillant entre chamailleries, lutte pour le pouvoir, fraternité et conflit. Toujours là en trame de fond, l’affection, le désir et le besoin de l’autre ne sont jamais très loin. Au final, la nécessité de trouver le moyen de vivre “ensemble”.
Dans une grande proximité avec le public, les deux circassiens-danseurs nous offrent une pièce engagée, physique, à l’énergie brute qui efface les frontières du vrai et du faux, parfois troublante, parfois vertigineuse. C’est tendre,
tendu et piquant à la fois !
Compagnie Jupon
Auteurs, interprètes, scénographes : Julien Scholl, Jérôme Pont
Regard complice : Marine Mane Auteurs, interprètes, scénographes : Julien Scholl, Jérôme Pont
Crédit photo : Pierre Scholl
THÉÂTRE Vers la fin novembre 1953 dans le sud-ouest de l’Irlande, la jeune Aïleen O’Leary disparaît. 60 ans plus tard, Marc, ethnologue spécialiste des hystéries collectives, retrouve son carnet intime et soupçonne un lynchage et la résurgence des massacres de sorcières.
Deux sœurs est un thriller-enquête théâtral où s’enchâssent dans la peau d’un seul comédien les témoignages des protagonistes de l’histoire. À partir de sons et de boucles sonores crées en direct avec sa voix et son violon, Marien Tilliet nous embarque dans le labyrinthe d’une histoire aux multiples rebondissements, maintenant une tension constante entre fiction et réalité.
Progressivement, l’histoire explique comment la folie et la peur sont deux sœurs qui aiment se côtoyer, pourquoi un journal intime n’est pas fait pour être lu par quelqu’un d’autre que son auteur, et que, potentiellement, le spectateur est une sorcière comme les autres..
Cie Le Cri de l’armoire
Écriture, jeu, violon : Marien Tillet
Scénographie, lumières : Samuel Poncet
Dispositif sonore : Pierre-Alain Vernette
Régie son : Laurent Le Gall
Crédit photo : JO
MUSIQUE DU MONDE Depuis une dizaine d’années, Lalala Napoli revisite et réinvente la musique napolitaine et la tarentelle à travers le Naples fantasmé de François Castiello, chanteur accordéoniste du groupe Bratsch.
Réunis autour des musiques populaires, les membres de cette joyeuse bande réveillent la sérénade et insufflent un air nouveau à la tarentelle en y mêlant électricité, influences d’Europe Centrale et d’ailleurs, dans un genre musical qu’ils qualifient justement et joliment de “transe volcanique”.
Avec énergie et générosité, Lalala Napoli sublime toute forme de nostalgie en fête collective.
Le chœur scande généreusement ses hymnes à la liberté, à la fraternité ; Rossini lui-même est invité à une fête où sérénades amoureuses, opéras, tamuriatas et cavalcades calabraises s’entrechoquent et se transforment en un nouveau son traditionnel. D’humeur joyeuse et sauvage, picaresque et rugueuse, comme le trop-plein d’un cœur immense, Lalala Napoli offre une fête acoustique et électrique qui nous conduit au-delà de l’Italie, de la nuit des temps à demain
Chant, accordéon : François Castiello
Accordéon : Julien Certin
Flûte, guitare, ciaramella : Thomas Garnier
Contrebasse : Maxime Oudry
Violon : Nicolas Lopez
Batterie : François Vinoche
Son : Orian Arrachart
Lumière : Guillaume Tarnaud en alternance avec Manue Joubier et Max Forot
Crédit photo : Laëtitia Gessier
THÉÂTRE Le temps d’une nuit, dans les couloirs d’une maternité, une jeune mère s’adresse à sa fille, tout juste née, qui peine à respirer seule. S’engage alors le combat d’une femme qui empoigne les mots pour insuffler à son enfant le désir de vivre et partager l’enchantement du monde dans lequel elle va pouvoir grandir Respire est une de ces petites merveilles qui naît d’une plume rare. Le texte de Sophie Maurer est tout en force et en finesse ; il s’interroge sur le monde avec intelligence, lucidité, et vérité. Il fait se côtoyer aussi bien les plaisirs infimes et joies immenses de la vie, que ses dangers et ses imperfections.
Le texte est incarné avec une conviction d’une justesse et d’une pureté imparable par Romane Bohringer. Son interprétation toute en sincérité, est tour à tour tendre et combative, touche à coup sûr en plein cœur, jusqu’au lever du jour.
Interprétation : Romane Bohringer, Bruno Ralle
D’après le texte de : Sophie Maurer
Mise en scène : Panchika Velez
Scénographie et lumières : Lucas Jimenez
Musique : Baloo Productions
Collaboration artistique : Mia Koumpan
Production Acte 2
Crédit photo : Lou Sarda
DANSE HIP-HOP Un siècle avant qu’il n’y ait plus d’eau, cinq minutes qui déterminent une vie, des mois pour donner naissance, des heures qui séparent les retrouvailles, quatre-vingt-dix secondes de joie.
Une nuit avant que tout ne s’arrête…avant que tout ne commence. C’est le temps qu’il nous reste pour agir, pour protéger, pour aimer, pour lutter, pour changer et échanger, pour éduquer, pour vivre, et surtout pour danser. Danser tout le temps. Sept interprètes parachutés en 2048, dans un univers où le rapport au sol est indéniable, répondent à cette question du temps : l’urgence, l’instant, l’avenir.
Les fulgurances et le lâcher-prise des individus, la posture et l’interdépendance des ensembles signent une chorégraphie impulsive où improvisation et écriture se chevauchent. Une danse qui place le mouvement et l’énergie vitale au premier plan.
Cie Chute libre
Mise en scène et chorégraphie : Annabelle Loiseau, Pierre Bolo
Interprètes : Sandrine Monar, Jérôme Lebreton, Julia Derrien, Tristan Sagon, Mwendwa Marchand, Shane Santanastasio et Mac L’Arnaque
Création lumière : Fabrice Crouzet
Création et adaptation musicale : Marc Larnaque et Pierre Bolo
Musique originale : Le Boléro de Maurice Ravel par Arpad Joo et London Symphony Orchestra
Stylisme : Annabelle Loiseau
Crédit photo : Metlili / Raphaël Caputo
THÉÂTRE Que faites-vous quand vous êtes coincé dans une conversation qui ne vous intéresse pas ? Quand quelqu’un tente de vous expliquer quelque chose que vous ne comprenez pas ? Peut-on dire qu’une assiette à soupe c’est pareil qu’une assiette creuse ?!
Claire Laureau et Nicolas Chaigneau prennent pour point de départ ces moments de vie, absurdes et dérisoires, pour les détourner et s’en délecter. Ils explorent, avec humour et justesse, ces conversations futiles et ces situations que nous avons tous rencontrées, où un discours sans fin peut se muer en véritable prise d’otage.
Empilement de banalités, considérations infinies sur la pluie et le beau temps, instants où l’on veut avoir le dernier mot, autant de petits supplices du quotidien qui cachent aussi une bonne dose de poésie, de sensibilité et de saine absurdité.
Une traversée du vide faussement naïve, portée par quatre danseuses et danseurs qui excellent dans leur interprétation théâtrale et racontent avec leur corps tout ce qui se joue entre les humains au-delà de leurs discours anodins. Une pièce décalée où on rit des autres au début, et de soi à la fin
Cie les PJPP
Conception : Claire Laureau, Nicolas Chaigneau
Interprétation : Julien Athonady, Nicolas Chaigneau,
Claire Laureau, Marie Rual
Régie générale : Benjamin Lebrun
Création lumière : Valérie Sigward
Administration : Laëtitia Passard
Diffusion : Séverine André Liébaut
Musique : Johann Sebastian Bach, Guiseppe Verdi,
Jacques Dutronc, Alain Lefèvre, Francis Scott Key
Crédit photo : Wilfried Lamotte
HUMOUR / ACROBATIES Une équipe d’ouvriers spécialisés, dirigée par un chef obsessionnel, cherche à construire coute que coute une œuvre originale. Sur le chantier, tout est réuni pour mettre en lumière la réussite d’un ouvrage parfait, mais c’est sans compter sur l’arrivée fracassante d’un nouvel outil qu’ils vont devoir dompter et maîtriser… Se révèlent alors les caractères de chacun : le zélé, le maniaque et le nonchalant, encadrés par une autorité de plus en plus fébrile.
Des rallonges électriques se connectent et se déconnectent, des noeuds se créent… La tension est à son comble et c’est dans cette ambiance survoltée que cette drôle d’équipe va devoir composer.
Avec Watt ?, la compagnie nantaise Maboul Distorsion retourne à ses premiers amours : un théâtre gestuel et cartoonesque, bourré d’humour absurde et d’acrobaties.
Cie Maboul Distorsion
Avec : Mario Hochet, Freddy Mazet, Cyrille Thibaudeau
Mise en scène : Benoit Devos (Cie Okidok)
Aide aux premiers regards : Grégory Gaudin
Création Lumière : Émilien Bourdeau
Création sonore : Julien Brevet
Création costumes : Hervé Vital
Construction : Laurent Cadilhac
Crédit photo : Séverine Sajous
THÉÂTRE MUSICAL Ulysse de Taourirt interroge, à travers le regard d’un adolescent des années 80, la figure d’un père algérien et les motivations de sa venue en France en 1948. Entre autobiographie et chronique sociale intime et politique, la narration trace les contours de deux adolescences, celle d’un père et de son fils
Empruntant au récit d’Homère sa figure symbolique, faisant une part belle à la musique, il rappelle l’héroïsme de ces Ulysse ordinaires venus construire la France dans les années 50.
Sous nos yeux se déploient les souvenirs de banlieues exiguës, ainsi que tout un imaginaire musical coloré et métissé, où se côtoient chants en français et en arabe au son world-électro.
Le texte, profond et drôle, allie poésie et humour à l’algérienne, pour mettre en perspective une pièce de notre puzzle identitaire.
Écriture et mise en scène : Abdelwaheb Sefsaf
Collaboration à la mise en scène et à la dramaturgie : Marion Guerrero
Musique : groupe Aligator (Georges Baux, Abdelwaheb Sefsaf, Nestor Kéa)
Direction musicale : Georges Baux, Abdelwaheb Sefsaf
Jeu, chant, hang, percussions : Abdelwaheb Sefsaf
Oud, guitare, choeurs : Clément Faure
Batterie, percussions, choeurs : Antony Gatta
Piano, violon, accordéon, choeurs : Malik Richeux
Scénographie : Souad Sefsaf, Lina Djellalil
Régie générale et plateau : Arnaud Perrat
Création et régie lumière et vidéo : Alexandre Juzdzewski
Création et régie son : Pierrick Arnaud