THÉÂTRE / HUMOUR Simon a grandi dans une famille catholique pratiquante, au sein de laquelle, il s’est affirmé tant bien que mal comme “non-croyant”.
Cet athéisme revendiqué est brutalement remis en question quand il traverse une crise existentielle, au milieu de laquelle il rencontre Stella. Cette jeune femme fascinante rassemble autour d’elle toutes formes de mysticismes et tous types de mystiques. Simon intègre ce cercle d’amis insolites et s’accroche – un peu trop – à cette relation salvatrice.
Toujours habité par une impressionnante foule de personnages, François de Brauer épate par son habileté à les incarner et à dresser leurs portraits avec une ironie piquante, mais aussi avec une immense tendresse.
Collaboration à l’écriture : Jean-Luc Gaget
Lumière : François Menou
Collaboration artistique : Louis Arene
Régie générale : Olivier Mandrin
Avec la voix d’Estelle Meyer
Dolorès est coincée, distinguée et timide mais aujourd’hui c’est décidé, elle veut devenir une connasse !
Elle compte bien entendu sur Alex, un ami bourreau des cœurs pour l’aider à devenir une parfaite femme imbuvable afin d’attirer l’attention de ces messieurs.
Mesdames, vous aussi apprenez comment mettre un homme dans votre poche en devenant une parfaite connasse !
THÉÂTRE Vers la fin novembre 1953 dans le sud-ouest de l’Irlande, la jeune Aïleen O’Leary disparaît. 60 ans plus tard, Marc, ethnologue spécialiste des hystéries collectives, retrouve son carnet intime et soupçonne un lynchage et la résurgence des massacres de sorcières.
Deux sœurs est un thriller-enquête théâtral où s’enchâssent dans la peau d’un seul comédien les témoignages des protagonistes de l’histoire. À partir de sons et de boucles sonores crées en direct avec sa voix et son violon, Marien Tilliet nous embarque dans le labyrinthe d’une histoire aux multiples rebondissements, maintenant une tension constante entre fiction et réalité.
Progressivement, l’histoire explique comment la folie et la peur sont deux sœurs qui aiment se côtoyer, pourquoi un journal intime n’est pas fait pour être lu par quelqu’un d’autre que son auteur, et que, potentiellement, le spectateur est une sorcière comme les autres..
Cie Le Cri de l’armoire
Écriture, jeu, violon : Marien Tillet
Scénographie, lumières : Samuel Poncet
Dispositif sonore : Pierre-Alain Vernette
Régie son : Laurent Le Gall
Crédit photo : JO
THÉÂTRE Le temps d’une nuit, dans les couloirs d’une maternité, une jeune mère s’adresse à sa fille, tout juste née, qui peine à respirer seule. S’engage alors le combat d’une femme qui empoigne les mots pour insuffler à son enfant le désir de vivre et partager l’enchantement du monde dans lequel elle va pouvoir grandir Respire est une de ces petites merveilles qui naît d’une plume rare. Le texte de Sophie Maurer est tout en force et en finesse ; il s’interroge sur le monde avec intelligence, lucidité, et vérité. Il fait se côtoyer aussi bien les plaisirs infimes et joies immenses de la vie, que ses dangers et ses imperfections.
Le texte est incarné avec une conviction d’une justesse et d’une pureté imparable par Romane Bohringer. Son interprétation toute en sincérité, est tour à tour tendre et combative, touche à coup sûr en plein cœur, jusqu’au lever du jour.
Interprétation : Romane Bohringer, Bruno Ralle
D’après le texte de : Sophie Maurer
Mise en scène : Panchika Velez
Scénographie et lumières : Lucas Jimenez
Musique : Baloo Productions
Collaboration artistique : Mia Koumpan
Production Acte 2
Crédit photo : Lou Sarda
THÉÂTRE Que faites-vous quand vous êtes coincé dans une conversation qui ne vous intéresse pas ? Quand quelqu’un tente de vous expliquer quelque chose que vous ne comprenez pas ? Peut-on dire qu’une assiette à soupe c’est pareil qu’une assiette creuse ?!
Claire Laureau et Nicolas Chaigneau prennent pour point de départ ces moments de vie, absurdes et dérisoires, pour les détourner et s’en délecter. Ils explorent, avec humour et justesse, ces conversations futiles et ces situations que nous avons tous rencontrées, où un discours sans fin peut se muer en véritable prise d’otage.
Empilement de banalités, considérations infinies sur la pluie et le beau temps, instants où l’on veut avoir le dernier mot, autant de petits supplices du quotidien qui cachent aussi une bonne dose de poésie, de sensibilité et de saine absurdité.
Une traversée du vide faussement naïve, portée par quatre danseuses et danseurs qui excellent dans leur interprétation théâtrale et racontent avec leur corps tout ce qui se joue entre les humains au-delà de leurs discours anodins. Une pièce décalée où on rit des autres au début, et de soi à la fin
Cie les PJPP
Conception : Claire Laureau, Nicolas Chaigneau
Interprétation : Julien Athonady, Nicolas Chaigneau,
Claire Laureau, Marie Rual
Régie générale : Benjamin Lebrun
Création lumière : Valérie Sigward
Administration : Laëtitia Passard
Diffusion : Séverine André Liébaut
Musique : Johann Sebastian Bach, Guiseppe Verdi,
Jacques Dutronc, Alain Lefèvre, Francis Scott Key
Crédit photo : Wilfried Lamotte
THÉÂTRE MUSICAL Ulysse de Taourirt interroge, à travers le regard d’un adolescent des années 80, la figure d’un père algérien et les motivations de sa venue en France en 1948. Entre autobiographie et chronique sociale intime et politique, la narration trace les contours de deux adolescences, celle d’un père et de son fils
Empruntant au récit d’Homère sa figure symbolique, faisant une part belle à la musique, il rappelle l’héroïsme de ces Ulysse ordinaires venus construire la France dans les années 50.
Sous nos yeux se déploient les souvenirs de banlieues exiguës, ainsi que tout un imaginaire musical coloré et métissé, où se côtoient chants en français et en arabe au son world-électro.
Le texte, profond et drôle, allie poésie et humour à l’algérienne, pour mettre en perspective une pièce de notre puzzle identitaire.
Écriture et mise en scène : Abdelwaheb Sefsaf
Collaboration à la mise en scène et à la dramaturgie : Marion Guerrero
Musique : groupe Aligator (Georges Baux, Abdelwaheb Sefsaf, Nestor Kéa)
Direction musicale : Georges Baux, Abdelwaheb Sefsaf
Jeu, chant, hang, percussions : Abdelwaheb Sefsaf
Oud, guitare, choeurs : Clément Faure
Batterie, percussions, choeurs : Antony Gatta
Piano, violon, accordéon, choeurs : Malik Richeux
Scénographie : Souad Sefsaf, Lina Djellalil
Régie générale et plateau : Arnaud Perrat
Création et régie lumière et vidéo : Alexandre Juzdzewski
Création et régie son : Pierrick Arnaud
THÉÂTRE / HUMOUR C’est certain, l’année 2024 sera placée sous le signe des sports, avec comme point d’orgue les Jeux Olympiques en France. Un événement qui inspire les sportifs en herbe, mais aussi les artistes !
Avec l’acharnement d’un coureur de fond et la précision d’un ailier, Patrice Thibaud cherche à aller plus vite, plus haut, plus fort, et repousse les limites de l’humour. Le plateau devient un ring, une piste d’athlétisme, un terrain de foot. Le corps sportif passe par tous les états ; le désir grotesque de la supériorité, la recherche des podiums, le jeu en équipe pour être le premier, la recherche de l’adrénaline…
Échappé de la bande des Deschiens, on décèle chez Patrice Thibaud, dormaidable auteur, comédien et danseur, une poésie à la Tati et des influences Chaplinesques. En compagnie de son acolyte musicien et comédien Philippe Leygnac, au physique que tout oppose, ils s’intéressent à l’acier du mental sportif, à son acharnement chevalin, ou à la grâce du mouvement d’un corps qui dépasse ses capacités naturelles. Un hommage amoureux de nos petits travers humains, à l’interprétation tellement créative !
Avec : Patrice Thibaud et Philippe Leygnac
Conception : Patrice Thibaud
Mise en scène : Jean-Marc Bihour Jean-Michel Guérin et Patrice Thibaud
Musique originale : Philippe Leygnac
Lumière : Charlotte Dubail
Costumes : Isabelle Beaudouin
Regard extérieur : Marie Duret-Pujol
Régie générale : Charlotte Dubail Diffusion : Fatiha Schlicht
Production : Dominique Grimonprez
Crédit photo : Rebecca Josset